308 – Ton absence
Patienter quelques instants Le temps D’un poème de métro Régulation de trafic Debout dos à la porte Je vois bien Ton absence Sonnerie On repart
308 – Ton absence Lire la suite »
Fragments, notes, essais. Ici, c’est un carnet d’écriture. Fiction et littérature.
Patienter quelques instants Le temps D’un poème de métro Régulation de trafic Debout dos à la porte Je vois bien Ton absence Sonnerie On repart
308 – Ton absence Lire la suite »
On a d’abord longé le talus. Cela prend un peu de temps, mais l’escalade est salissante – il avait plu – et l’on n’était pas sûr de ne pas glisser. Il n’y avait que quelques pas jusqu’au chemin. Ce qui aurait été un détour par temps sec se révélait prudent et, pour tout dire, bien
307 – La cabane Lire la suite »
Une part de la violence : lire le mot éthique, ou le mot morale. Ou un mot de cette famille chez l’une qui se gargarise de ses bonnes décisions et se tresse à elle-même des lauriers sur lesquels on l’a pourtant vue s’asseoir sans se soucier de les froisser. Comme on se raconte plus beau
S’en être pris plein la gueule Et quoi ? Finir par se relever Pas tout à fait Se redresser Un peu Et respirer S’en être pris plein la gueule Être resté au coin du caniveau Avoir demandé pitié Voulu que ça s’arrête À n’importe quel prix Même l’honneur Ce moment où l’on s’est dit Même
305 – La sourde oreille du confort Lire la suite »
Je n’écris pas Si je m’écrie Que veux-tu que j’écrive Depuis la rive Où tu n’es pas ** Traces de pas Qui ne sont pas Passe et repasse Qui ne suit pas Je ne suis pas Où tu n’es pas ** Je ne crie pas Tu ne ris pas Tu n’écris pas Tu n’es pas
Correspondance sans correspondante. Lettres en poste restante. Missive to miss. Je ne sais pas si c’est une nouvelle série. Mais je t’écris. Peut-être que tu te reconnaîtras, si tu existes ailleurs que dans ces lettres. Tu, Il y a eu le silence. Le silence, l’absence de tout signal audible. Sais-tu qu’on en devient fou ?
303 – Correspondance 10 Lire la suite »
Ce serait le titre du livre : Comment je suis devenu un monstre. Et ce serait l’histoire d’un homme qui n’aurait pas changé, pas tant que ça. Un homme qui habiterait une maison, un homme qui aurait des activités, un homme qui travaillerait. Et il suffirait qu’une personne mette en cause sa probité, sans preuve
302 – Comment je suis devenu un monstre Lire la suite »
Demie brume, quart de brouillard qui s’épaissit puis se troue de soleil diffus alors qu’on n’y voit guère qu’à cinquante mètres devant soi, rideau gris, poix bientôt presque opaque puis poche de lumière. Tu traverses via l’autoroute des nuages au ras du sol, comme un ciel tombé. Et freines. Et piles. Devant toi, la vitesse
301 – Brouillard Lire la suite »
Je suis le seul à te voir, là, dans le fauteuil du salon, souriante, deux rangs devant moi au cinéma (et tu te retournes pour un coup d’œil complice). Tu marches dans lumière des réverbères diffractée par la bruine, légère, un fine pellicule d’eau sur les cheveux et le visage. À chaque fois que je
300 – Dans ma folie Lire la suite »
Il est des pages que je ne pouvais écrire qu’au fond du gouffre. Elles seront lisibles un jour. Personne n’y a encore jeté un œil. Jusqu’où sont-elles trop dures de douleur pure ? Est-ce qu’il faudra polir les arêtes ? Je laisse reposer. J’ai puisé dans les épreuves traversées, à la table des cafés, dans
299 – Des pages Lire la suite »