Abonnez-vous à la lettre d'information

Chaque mois, cinq idées pour améliorer votre créativité éditoriale

344 – Craindre

Qu’il te soit arrivé quelque chose

Et personne pour me le dire

Ne savoir que bien trop tard ta détresse

Ne découvrir ton malheur qu’après un silence trop long

Que rien n’aura permis de déchiffrer

Je ne suis pas des proches qui ont le droit de savoir

Je suis des tenus à distance

Des éloignés

Des longues peines

Aucun droit

Nul espoir

La vie ainsi faite que l’on se consume

Rongé par l’incandescence invisible

Intérieure

Je me brûle au silence absurde

Condamné à l’enfer de ton absence

Heurtant les arrêtes vives des clichés mille fois pleurés par d’autres

Retour en haut