Il ne faut pas considérer la phrase comme terminée tant qu’il est possible d’y ajouter un mot, et quel que soit ce mot, c’est-à-dire qu’il fasse partie de la liste des mots connus et dûment répertoriés, y compris l’ensemble de leurs formes, ou qu’il appartienne au groupe des mots inventés pour l’occasion en fonction du contexte : l’ensemble de ces mots connus ou inventés constitue le lexique mobilisable dans le cadre de la syntaxe maîtrisée par le locuteur, que l’on définit lui-même comme la personne qui parle, sans tenir compte ni de son origine sociale, ni de son métier, ni de son âges, ni de son genre – ce qui serait discriminatoire (c’est bon, là, on peut s’arrêter ? Pas si sûr : on pourrait ajouter l’ensemble des mots envisageables entre crochets, pour plus de clarté. Ça risque d’être long…)