14 lettres
« Quand les hommes veulent vraiment dire quelque chose ils n’emploient pas des mots de 14 lettres. Demande à n’importe quelle femme. Elles savent. » Charles Bukowski, Sur l’écriture. Vue d’abord ici.
« Quand les hommes veulent vraiment dire quelque chose ils n’emploient pas des mots de 14 lettres. Demande à n’importe quelle femme. Elles savent. » Charles Bukowski, Sur l’écriture. Vue d’abord ici.
"Le parler que j’aime, c’est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu’à la bouche, un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné comme véhément et brusque." Michel de Montaigne, à qui l’on doit cette phrase, aurait sans doute fait des merveilles avec un blog (j’adore ces phrases
Le parler que j’aime Lire la suite »
Leçon d’écriture en une ligne : “Je n’écris pas: il pleuvait à verse, j’écris: Maigret était trempé.”Georges Simenon
Faut écrire ce qu’il faut écrire Lire la suite »
“Les journalistes ne doivent pas oublier qu’une phrase se compose d’un sujet, d’un verbe et d’un complément. Ceux qui voudront user d’un adjectif passeront me voir dans mon bureau. Ceux qui emploieront un adverbe seront foutus à la porte.” Georges Clémenceau (Fallait que la note quelque part, ici, c’est aussi bien) Du même : "Une
Sujet, verbe, complément Lire la suite »
La clarté est la politesse de l’homme de lettre. (Jules Renard, Journal (7 octobre 1892), p.110, Éd. Robert Laffont coll. Bouquins.) Le mot juste ! Le mot juste ! Quelle économie de papier le jour où une loi obligera les écrivains à ne se servir que du mot juste ! (Jules Renard, Journal (22 novembre
Clarté et justesse Lire la suite »
" C’est bien ainsi, c’est la raison pour laquelle je suis écrivain (et non professeur ou prédicateur). La feuille blanche incriminée, l’épouvantail des écrivains, ne m’a jamais épouvanté. La feuille quotidienne, là, sur le bureau matinal, ça oui, bien sûr, il vaut mieux courir que tenir, mais le fait que je suis écrivain ne m’a
Un métier honnête Lire la suite »
A nous aussi cela ferait plaisir les belles phrases, les bons mots, les formules bien rédigées, la belle comparaison proustiennne, l’enfance de l’art, l’état de grâce, la métaphore sublime, la petite proposition subordonnée bien balancée, impeccablement équilibrée, l’épithète assassin, l’adverbe ad hoc, la phrase substantive idoine, ah la phrase substantive idoine, ce n’est pas tous
Les studieux du stylo Lire la suite »
Parfois, on n’a rien envie de dire de plus… Pourquoi écrire ? Pour devenir une star ? Pour être riche ? Pour laisser une trace ? Pour économiser les scéances chez le psy ? Pour se taper Houellebeck sur un plateau TV ? Pour répondre aux questions d’Ardisson ? Pour se faire plaisir ? Je
Bonne chance ! Lire la suite »
L’écriture SMS est un code, un rite de passage. C’est une mode qui risque de s’installer durablement car le SMS n’est pas voué à disparaître. Certains pensent que les dommages sur l’orthographe seront irréparables. Ce n’est pas sûr. C’est une période de jeu, de réduction phonétique des mots. En tout cas pour moi, même lire
Bernard Pivot fait confiance aux jeunes Lire la suite »
– L’écriture fout la merde à tous les niveaux ; pensez aux arbres qu’il a fallu abattre pour le papier, aux emplacements qu’il a fallu trouver pour stocker les livres, au fric que leur impression a coûté, au fric que ça coûtera aux éventuels lecteurs, à l’ennui que ces malheureux éprouveront à les lire, à
Ecrire n’est pas communiquer Lire la suite »