107 – cerises
À la branche de l’arbre Pendue La cerise rougit Par deux Elles finiront à l’eau De vie
À la branche de l’arbre Pendue La cerise rougit Par deux Elles finiront à l’eau De vie
Dans l’intense solitude Des écarts imposés Respirer malgré tout Accepter la folie Quoi ? Des reproches encore ? Elle est balayée, la liste des passifs Ils nous voudraient conformes Obéissants dociles Prêts à servir Aux ordres Et nous voilà tonitruants virevoltants sauvages Libres Qu’ils aboient Nous ne sommes pas à vendre Et ça n’a pas
106 – L’immense solitude Lire la suite »
Un jour tu lui enverrasUn tout dernier message Tu ne le sauras pas On ne sait pas toujoursCe que sont les dernières fois Ce sera un message anodinAuquel elle ne répondra pas Et tu ne remarqueras pas son silencePour la première fois C’était ton dernier messageEt son dernier silence Vous y repenserez l’un l’autreplus tard
J’ai laissé les émotionsTout envahirChamps d’herbes follesNuit noireRouleaux d’embrunsD’écume Tonneaux et sortie de route Plus rien ne la tenaitLa route Pas moi Confiance absolueEn toiConfiance retrouvéeDans les autres J’ai cru tout possibleJ’ai cru l’humanité Oubliées les années de prudenceDe réticenceDe distance savamment cultivée D’indifférence J’ai cru qu’on m’entendaitMême qu’on m’écoutait C’était un mirage, et je
104 – Les étincelles Lire la suite »
Je ne t’oublierai pasJamaisEt la vie qu’on n’a vécue qu’en rêve Je ne t’oublierai pas Je t’ai écriteEmmenée avec moiMalgré toiPeut-être Je t’ai mise en poèmeJ’ai capté tes refletsTes ombres Mise en mots Mise en phrasesEtendue sur des pages Je t’ai voulue légère et libreTu es légère et libre Je t’ai voulueTu l’esLibre et légère
Je voudrais te parler doux À l’oreille Et que tu laisses couler les mots Sans résister Ils ne t’engagent à rien Ils sont juste le miel Et la chaleur Ils sont soleil Étoiles et lune Les vents et ces nuages si hauts et si seuls Qu’ils disent le bleu du ciel Et rien d’autre Je
Voici revenir la douleur Que rien n’efface Ni l’absence ni le temps Et chaque jour le rouleau compresseur Repasse Dès les regards détournés Qui forcent Au sourire de façade La douleur Refait Surface
Il n’y avait qu’une solutionAu problèmeQu’un problèmeA résoudre Mais personne pour envisager le problèmeMais personne pour formuler la solution Il n’y avait qu’un problèmeSolitaireUne solutionProvisoire Et rien n’ayant été poséTout est restéEn suspens
99 – En suspens Lire la suite »
C’est la distance qui C’est la distance qui nous oblige à crier En vain Crier c’est comme se taire plus fort Quand l’autre trop loin n’entend plus La distance rapetisse à ses deux bouts Celui où celle qu’elle éloigne Minuscules Bientôt indiscernables On ne crie plus on piaille Une agitation de moineaux effrayés Bientôt perdus
J’ai écrit des poèmes Que j’ai effacés De peur que tu les lises J’ai écrit des poèmes désespérés – Ça n’a jamais séduit personne le désespoir J’ai écrit des poèmes d’amour – Ça n’a jamais séduit personne les déclarations Je les ai effacés Les poèmes Ça ne sert à rien la poésie J’ai effacé les