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Chaque mois, cinq idées pour améliorer votre créativité éditoriale

Carnet d’écriture

Fragments, notes, essais. Ici, c’est un carnet d’écriture. Fiction et littérature.

221 – Les petits poèmes

Les petits poèmes s’enchaînent Depuis des mois maintenant Perlent comme des larmes S’arment contre la peine Les petits poèmes s’éteignent À l’heure où vient la nuit S’alarment des sirènes Où les rêves s’abîment Les petits poèmes s’étreignent Au creux des puits de pleurs Ils cherchent la chaleur Dans les rimes embrassées Fuient les crimes et […]

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Ce qui survit

Quand tu es mort, quand tu t’es vu mort, quand tu l’as souhaité, qu’est-ce qui survit ? Qu’est-ce qui revient des bas fonds ? Qu’est-ce que tu es au retour du voyage ? Pas le même, assurément pas le même. C’est une maladie qui t’a entraîné au plus bas. C’est une maladie pas si différente

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220 – Chemin

S’il existe un chemin Qui ramène vers toi Je le trouverai —- Qu’importe sa longueur Qu’importent les obstacles — Il n’existe pas ? Que je l’imagine Il se dessinera —- Ne crois pas Que tu veuilles autre chose C’est juste que tu ne le sais pas encore Toi aussi Tu me retrouveras

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218 – Précieuse

Tu as cru qu’il suffirait De ne plus se voir Ne plus se parler Et peut-être même que mon prénom Ne traverse plus ton esprit Pour que tout s’arrête Comme si rien n’avait jamais été Tu as cru que le silence et la distance Les distractions d’ordres divers Les succès peut-être Ou d’autres désespoirs Viendraient

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217 – Absence

Il reste à peine une ombre sous un pont Une trace Le souvenir d’un passage Et dans l’acier noir d’un amarrage possible Le creux d’un dos trop longtemps appuyé La rouille qui affleure là où l’on a pleuré Il reste une ombre une trace Quelque chose s’efface Que je sais toujours là Il reste une

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215 – Encore

Je pleure encore C’est un peu plus rare c’est vrai Mais je pleure Certains petits matins Et quand rien ne prévient Pour le cri d’un goéland Trois mots d’une chanson Un reflet du soleil Une larme coule Une ou deux Trois ou quatre Je ne grimace pas Il n’y a plus ces sanglots étouffants Et

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214 – jusqu’à

Combien sont-ils À avoir espèré Jusqu’à leur dernier jour Leur dernier souffle Un signe Rien qu’un signe qui dise Qu’ils n’ont pas souffert seuls Et que dans le désastre total D’une vie broyée Par la crasse Quelque chose a peut-être affleuré Là Juste sous la surface Et que cela suffit À justifier l’absurde

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213 – ce que tu veux

Fais ce que tu veux des poèmes Ils ne disent que la surface des choses À peine effleurent-ils Une vérité Qu’une autre semble déjà possible Et vraisemblable Prends tous les mots Tords leur le cou Extrais leur suc Ou laisse-les se dessécher Abandonnés dans le blanc luminescent de l’écran Comme au néant Les poèmes ne

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