351 – alexandrin
Padam padam padam Fit l’hémistiche émue
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Fragments, notes, essais. Ici, c’est un carnet d’écriture. Fiction et littérature.
Correspondance sans correspondante. Lettres en poste restante. Missive to miss. Je ne sais pas si c’est une nouvelle série. Mais je t’écris. Peut-être que tu te reconnaîtras, si tu existes ailleurs que dans ces lettres. Tu, Je t’ai vue. À moins que je t’ai rêvée. Je ne peux pas être sûr. Quoi qu’il en soit,
350 – Correspondance 14 Lire la suite »
Que ne t’a-t-il croisée ailleurs En d’autres temps Sous d’autres nuages Que ne t’a-t -il découverte Bien avant les automnes Aux printemps renouvellés Quand tout était encore possible Que ne t’a-t-il trouvée plus tôt Sur le sentier des braconniers Où s’échappent les brigands À la recherche du bonheur Que ne t’a-il rencontrée Dans le salon
La jeune femme porte Une petite robe noire Un paquet de rouleaux De PQ sous le bras Elle traverse la rue Sans se faire renverser Et c’est comme un exploit J’ai envie d’applaudir Mais ça ne se fait pas Vite elle a disparu Et ne saura jamais Le poème qu’on lui doit
348 – La jeune femme Lire la suite »
Il y a toujours eu des étés Des rosiers et des herbes L’ombre d’arbres au pied desquels attendre Que passent les bourdons De trèfle en trèfle Et des siestes pas toujours sages Il y a eu des étés partagés Et des étés de solitude Des espoirs de bord de mer Des nuits à la belle
Le vieillard rapportait de la plage la dernière brouette de sable qu’il allait faire passer, poignée après poignée dans sa collection de tamis, du plus large au plus fin, comme il faisait depuis des années. Dans chaque tas ensuite, il prélèverait des cuillerées de sable qu’il étalerait sur son plan de travail puis qu’il observerait
Chante rossignol chante S’ils t’ont arraché des larmes de dépits Et des cris de colère Chante rossignol chante S’ils t’ont arraché les yeux et le plumage Chante rossignol chante Ils n’auront pas ton cœur —- Chante rossignol chante Il te reste l’honneur
Qu’il te soit arrivé quelque chose Et personne pour me le dire Ne savoir que bien trop tard ta détresse Ne découvrir ton malheur qu’après un silence trop long Que rien n’aura permis de déchiffrer Je ne suis pas des proches qui ont le droit de savoir Je suis des tenus à distance Des éloignés
344 – Craindre Lire la suite »
Oh, je suis bien trop vieux Pour espèrer cracher Sur vos tombes Mais sachez que je pisse déjà Dans les trous Qui vous attendent
Le cabaret fermé où dansent les papiers gras Poussés par un ventilateur jamais éteint Qui mixe l’air rance pour l’éternité Le cabaret isolé où chantent les portes saloon Qui grincent sur leurs gonds Rouillés par la condensation des alcools oubliés Le cabaret condamné Entrée obturée par des parpaings de peine Sortie de secours scellée au
342 – Soit dit en passant Lire la suite »