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Poèmes naïfs

179 – Seras-tu là ?

Quand je remonterai des bas fonds insondables Quand je retrouverai le sentier vers la plaine Quand je me sortirai de l’apnée infinie Quand j’ouvrirai les yeux au matin du printemps Quand je tendrai la main au seuil du cachot Seras-tu là ? Quand je pardonnerai les crachats et les coups Quand j’oublierai la colère ineffable

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178 – A perdre

Dans le silence qui absorbe les cris Dans les larmes évaporées avant le sol Dans les tremblements irrépressibles Dans les étouffements progressifs Que pourrait-il rester qui vaudrait l’effort N’avoir plus rien à perdre Que la démence qui s’immisce jour après jour Par la béance des entailles Où se fige le pus

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177 – Table 108

Fondre en larmes encore Parce qu’on t’installe table 108 Dommage collatéral Tu voudrais disparaître Totalement disparaître Même fantôme ce serait trop Le brouhaha d’une salle remplie Masque à peine tes reniflements Et tes larmes ne te font même plus honte Te voilà incapable de jouer le jeu Broyé par plus fort que toi Explosé de

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175 – Quitter la ville

Remonter en amont du fleuve Fuir les façades menaçantes Les vitrines aux reflets acides Les carrefours aux rues mauvaises La ville empoisonnée Échapper au piège nostalgique Des regrets Chercher de l’air ailleurs D’autres places d’autres gens D’autres espaces où poser le regard D’autres terrasses où boire à l’ombre Une ville page blanche Où écrire d’autres

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174 – Le pas

La porte est grande ouverte Tu n’as qu’à franchir le pas C’est comme tu voudras Quand tu te sentiras prête Je serai assis juste là Entre les livres et le feu Dans le fauteuil où je t’attends Déjà Nous reprendrons exactement Où nous en étions Rien n’aura changé ni les roses trémières Ni les lilas

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173 – Jour après jour

Tu sais je pleure encore Jour après jour de ne pas savoir les raisons De l’acharnement et de l’humiliation Je pleure de ne pas savoir pourquoi Chacun s’est détourné sans un mot Sans rien dire Sans accepter le dialogue et sans chercher à comprendre Sans rien entendre Je pleure l’aveuglement la veulerie la petitesse Je

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171 – Trace

Le temps de ton silence Dure des siècles Et je respecte Le vide que tu laisses —— La marque la plus puissante De ta présence en creux Comme l’empreinte indélébile Figée dans la terre fossilisée Dit pour toujours le passage D’une antilope au pied agile Depuis longtemps disparue —- La trace est un trésor Quand

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170 – En commun

Ce véhicule ne prend pas De voyageur —- Détourner les yeux Et le cœur Les mains croisées surtout Partir à reculons Et puis tourner le dos Quand l’autre au fond du trou Râle à la mort —- Il faudrait accepter Le cœur à l’intérieur Sec Charbon éteint que rien ne fait plus battre —- Avoir

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