Parfois encore
L’envie de t’écrire
Que tu saches comment se reprennent les appuis
Que tu saches l’amplitude déclinante des vacillements
Que tu saches l’équilibre possible malgré le gouffre
Parfois l’envie de te dire que ça va aller même si
Même si je ne renonce pas aux mirages
Même si je regrette aux reflets des vitres les fantômes des mondes parallèles
Même si la chute est toujours envisageable
Même si les larmes le plus souvent coulent vers l’intérieur
Que tu saches les étais taillés épais dans les forêts sombres
Parfois encore
L’envie de te regarder sourire et que ça éclaire le monde
L’envie de te savoir heureuse et que ça suffise à mon bonheur
L’envie de jouer un rôle dans la chaleur de tes journées
Et si tout vole en éclats explose et se disperse
Alors
Plonger souffle court étouffé mais plonger
Tout envoyer au loin renoncer au calme balayer les résolutions
Brûler s’il le faut les étais