Le gravier a été changé. Combien de mètres cubes en un peu plus de trente ans pour que toujours le pied s’enfonce en souplesse dans l’allée ? Combien de litres de désherbants pour stériliser ce qui n’a pourtant pas manqué, un temps, de fertilisant ?
L’enfant n’envisageait la traversée de la cour que comme une grande aventure. Laisserait-on les siens jouer là ? Là où se jouent à la fois la mort, de tout son poids, et la perpétuellement répétée quête de rédemption créatrice.