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Chaque mois, cinq idées pour améliorer votre créativité éditoriale

Poèmes naïfs

356 – Bip

Le son est assez différent Que l’on décroche ou l’on raccroche C’est le même bip exactement Si l’on mesure en physicien Mais les mots dits entre les bips Et les silences Changent considérablement Ce qu’on entend Bip Bip Vous voyez trois lettres identiques Mais les murmures et les aveux Les cris Les pleurs D’un bip […]

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349 – Croisée

Que ne t’a-t-il croisée ailleurs En d’autres temps Sous d’autres nuages Que ne t’a-t -il découverte Bien avant les automnes Aux printemps renouvellés Quand tout était encore possible Que ne t’a-t-il trouvée plus tôt Sur le sentier des braconniers Où s’échappent les brigands À la recherche du bonheur Que ne t’a-il rencontrée Dans le salon

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347 – L’été

Il y a toujours eu des étés Des rosiers et des herbes L’ombre d’arbres au pied desquels attendre Que passent les bourdons De trèfle en trèfle Et des siestes pas toujours sages Il y a eu des étés partagés Et des étés de solitude Des espoirs de bord de mer Des nuits à la belle

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345 – Chante

Chante rossignol chante S’ils t’ont arraché des larmes de dépits Et des cris de colère Chante rossignol chante S’ils t’ont arraché les yeux et le plumage Chante rossignol chante Ils n’auront pas ton cœur —- Chante rossignol chante Il te reste l’honneur

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344 – Craindre

Qu’il te soit arrivé quelque chose Et personne pour me le dire Ne savoir que bien trop tard ta détresse Ne découvrir ton malheur qu’après un silence trop long Que rien n’aura permis de déchiffrer Je ne suis pas des proches qui ont le droit de savoir Je suis des tenus à distance Des éloignés

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342 – Soit dit en passant

Le cabaret fermé où dansent les papiers gras Poussés par un ventilateur jamais éteint Qui mixe l’air rance pour l’éternité Le cabaret isolé où chantent les portes saloon Qui grincent sur leurs gonds Rouillés par la condensation des alcools oubliés Le cabaret condamné Entrée obturée par des parpaings de peine Sortie de secours scellée au

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341 – fallait-il

D’autres ont souffert déjà Par où j’ai été blessé Ne voit-on pas comment se répètent les schémas Qui poussent à bout Poussent dehors Ouste ! Sans égard D’autres souffriront encore C’est la grande roue du malheur qui broie Sans un regard Pousse-toi Cède la place Écarte-toi C’est la rudesse et la rigueur sans âme des

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339 – Les noms

Je vous donnerai les noms De celles et ceux qui Sans honte ni décence Ont tracé de leurs lames Des sillons sur ma peau Oui vous saurez leurs noms Tout leur état civil Leur visages et les lieux Où ils sévissent encore Et je vous dirai tout L’illégal d’abord L’immoral aussitôt Vous les reconnaîtrez Je

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338 – Toujours

Avoir toujours les mains qui tremblent Et le cœur qui bat la chamade Si longtemps après ne pas me tenir droit Déglutir comme je peux Quand il s’agit de retourner sur nos pas Les lieux ont gardé des empreintes de douleur Des marques invisibles au commun Qui disent les paradis perdus Et le thorax enfoncé

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