226 – de l’anodin

Il y avait ces petits cailloux sur la route

Du presque rien de l’anodin

Des gravillons dans le virage

Allez ça passe ça va passer

Nous aurions dû nous reconnaître

Et ne pas simplement nous croiser

Prendre le temps de nous connaître

Ça n’aurait pas dû déraper

Dans le virage du presque rien

Rester solidaires adhérer

Se serrer les coudes ou au moins

Accepter de nous tenir la main

Nous aurions dû gérer le tournant

Sourire et rester élégants

Nous aurions dû

C’était si simple

Tanguer un peu tanguer tango

Reprendre pied avec brio

C’étaient juste des petits cailloux

Nous les avons sous-estimés

Les graviers

Nous avaient caché le ravin

Tu m’as lâché

Je suis tombé

Et puis plus rien

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