Dix siècles d’humour dans la littérature française

HumourPour élaborer cette grande fresque, l’auteur s’est offert 22 années de lectures récréatives. Il aurait pu rappeler simplement que Rabelais, Molière, Voltaire, Jules Renard, Alphonse Allais ou Raymond Queneau sont, avec beaucoup d’autres, des sommets de l’humour français. Mais il ne s’est pas limité à enfoncer ces portes ouvertes. En effet, la curiosité du lecteur sera piquée quand il découvrira que Ronsard, Boileau, Madame de Sévigné ou Paul Léautaud ont su déployer dans l’écriture humoristique un talent souvent occulté par leur image plus " officielle ". La découverte sera totale pour ceux qui feront connaissance avec certains écrivains de second plan passés, avant qu’on les oublie, grands maîtres dans la pratique de l’humour, par exemple Mathurin Régnier, le marquis de Bièvre ou Georges Fourest. De même trouvera-t-on une pléiade de modes et mouvements qui auront marqué l’histoire de France de l’humour, comme la vogue des " blasons ", la Satire Ménippée, l’âge d’or des almanachs, les odyssées des Hydropathes et du Chat noir ou bien encore le Collège de pataphysique. Voilà une anthologie bien jubilatoire qui démontre avec modestie que littérature et humour ont toujours fait bon ménage.
(fiche de l’éditeur, mais ça m’allèche…)

A découvrir ici, en même temps que moi.

2 réflexions sur “Dix siècles d’humour dans la littérature française”

  1. Les extraits que j’ai lus de ce livre me font penser qu’un auteur peu connu que je viens de découvrir mériterait presque d’y figurer. Il s’appelle Marc Escayrol qui a écrit :
    L’après est le pendant de l’avant.
    Une femme qui veut que son mari lui achète une robe dernier cri aura toujours le dernier mot
    Un homme plein de vices finit un jour ou l’autre sous écrou
    Dans un régime fasciste, on n’apprend pas « je suis, tu es » mais « je hais, tu suis”
    Mieux vaut habiter une maison en L qu’un château hanté
    Pour assurer le quotidien, un milliardaire vit de ses rentes alors qu’un SDF vide ses poches
    La société de consommation porte mal son nom, car un con ne fait généralement pas de sommation avant de dire une connerie en société
    Au théâtre, il faut toujours s’asseoir au premier rang, car si la pièce est ennuyeuse, au moins on en sort rasé de près
    Tueur à gages, c’est un métier comme un autre; tous les jours, on pointe, la seule différence, c’est qu’après, on tire.
    Un homme politique est un individu qui, même régulièrement réélu haut la main, doit savoir un jour ou l’autre lever le pied, quitte à se voir remplacé au pied levé par un vote à main levée
    On appelle extrême ponction un impôt dont le montant est tellement élevé qu’il peut être fatal au contribuable
    Je vous conseille vivement son dictionnaire ‘Mots et Grumots’.
    Bien à vous

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