Où j’en dis un peu plus à propos des sources qui inspirent l’atelier d’écriture organisé autour du parfum.
L’idée qu’on peut raconter une histoire à partir d’un parfum, ce n’est pas vraiment nouveau dans la littérature. On sait tous la madeleine de Proust. Le Parfum de Patrick Süskind (la photo qui illustre l’article est tirée du film tiré du livre), aussi, qui a énivré des centaines de milliers de lecteurs. Le sujet me poursuit, plus récemment, avec, Sentir, de Ryoko Sekiguchi. J’en ai parlé en vidéo.
Et puis, cet été, il y a eu une nouvelle de Primo Levi, dans le recueil Histoires naturelles (1966). C’est la toute première, Les Mnémagogues. Dans cette nouvelle, un homme recrée des parfums qui ravivent ses souvenir. Un peu comme si on enfermait la madeleine de Proust dans un petit flacon qu’il pourrait rouvrir à l’envi.
Cette histoire de petit flacon n’est pas sans me rappeler une histoire vraie, que j’ai racontée en mars 2018 dans Ouest-France, sur la maison de parfum Berry qui a créé le parfum Cathédrale, à partir de travaux sur les odeurs de la Cathédrale de Rouen. C’est tellement près de l’histoire imaginée par Primo Levi que s’en est troublant.
A partir de tout cela, j’ai imaginé un atelier d’écriture, cela se passe en direct mardi 19 octobre 2021, en ligne, et il reste possible de participer, ensuite, en différé.