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Chaque mois, cinq idées pour améliorer votre créativité éditoriale

Poèmes naïfs

224 – Larmoyant

Il ne faudrait plus me dit-on De poèmes larmoyants Les poèmes pourtant font ce qu’ils peuvent Avec la part meurtrie Broyée De ce qui reste en vie Il ne faudrait plus me dit-on De textes complaisants Comme si j’avais le choix Ce sont des poèmes naïfs Rien d’autre Il suivent le bord arraché des blessures

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222 – En ville

Si je reviens en ville Tout m’étreint à nouveau Je n’ai aucune chance Tout renvoie les éclats Coupants Des lames Les balles ricochent encore J’ai mal Et suintent les larmes Du plus profond Ce qui s’est joué ici Entache pour toujours Les rues Lézarde les façades Et plonge les terrasses Dans l’ombre Qu’importent le soleil

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221 – Les petits poèmes

Les petits poèmes s’enchaînent Depuis des mois maintenant Perlent comme des larmes S’arment contre la peine Les petits poèmes s’éteignent À l’heure où vient la nuit S’alarment des sirènes Où les rêves s’abîment Les petits poèmes s’étreignent Au creux des puits de pleurs Ils cherchent la chaleur Dans les rimes embrassées Fuient les crimes et

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220 – Chemin

S’il existe un chemin Qui ramène vers toi Je le trouverai —- Qu’importe sa longueur Qu’importent les obstacles — Il n’existe pas ? Que je l’imagine Il se dessinera —- Ne crois pas Que tu veuilles autre chose C’est juste que tu ne le sais pas encore Toi aussi Tu me retrouveras

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218 – Précieuse

Tu as cru qu’il suffirait De ne plus se voir Ne plus se parler Et peut-être même que mon prénom Ne traverse plus ton esprit Pour que tout s’arrête Comme si rien n’avait jamais été Tu as cru que le silence et la distance Les distractions d’ordres divers Les succès peut-être Ou d’autres désespoirs Viendraient

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217 – Absence

Il reste à peine une ombre sous un pont Une trace Le souvenir d’un passage Et dans l’acier noir d’un amarrage possible Le creux d’un dos trop longtemps appuyé La rouille qui affleure là où l’on a pleuré Il reste une ombre une trace Quelque chose s’efface Que je sais toujours là Il reste une

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215 – Encore

Je pleure encore C’est un peu plus rare c’est vrai Mais je pleure Certains petits matins Et quand rien ne prévient Pour le cri d’un goéland Trois mots d’une chanson Un reflet du soleil Une larme coule Une ou deux Trois ou quatre Je ne grimace pas Il n’y a plus ces sanglots étouffants Et

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