Hommage à l’homéozeugme

Tout le monde n'a pas lu Le Correspondancier du Collège de 'Pataphysique, n° 4, 1er gidouille 135 E.P. (juin 2008 vulg.). Il se trouve pourtant en ses pages un article du régent Jean-Louis Bailly (aucun lien de parenté connu) portant sur l'homéozeugme qu'on aurait aimé avoir lu avant de rendre le manuscrit de notre mirifique Les zeugmes au plat.

Dans cet article, JLB donne la définition de ce qu'il appelle l'homéozeugme :

L’homéozeugme attellera ses deux compléments (ou davantage en cas de trige ou de quadrige) à un mot qui sera à la fois lui-même et son homonyme. Le distique que voici vaudra mieux que cette définition rien moins que limpide :
    Son épouse avait fui, le privant de ses charmes :
    Ce maçon ravalait la façade et ses larmes.

Fichtre, me dis-je en moi-même et in petto lorsque je découvris cela. L'exemple des verbes ravaler, je l'utilise dans mon livre ! La citation ci-dessus est donc un plagiat par anticipation…

Je vous recommande en tout cas l'article de Jean-Louis Bailly, si vous pouvez mettre la main dessus. Il propose notamment quelques travaux pratiques de bonne facture.

1 réflexion sur “Hommage à l’homéozeugme”

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