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10 avril – Madeleine

Il n’existe pas deux choses semblables. Des trucs qui se ressemblent, des bidules qui partagent la majorité écrasante de leurs caractéristiques, oui. Mais rien en double. Rien de rigoureusement analogue, pas de copie conforme. Aucune chance de tomber sur deux éléments similaires. Rien dont je me souvienne exactement comme c’était : les souvenirs trahissent même ceux qui se croient une mémoire absolue, et les images qui reviennent ne sont que des mirages. Alors, vous pensez, quand on me propose deux produits identiques dans un catalogue, je sais qu’il y a une arnaque, un piège, une faille. Si j’avais étudié le droit, je leur collerais des procès en veux-tu en voilà : deux produits identiques, publicité mensongère. Rien ne ressemble plus à un radis qu’un radis, me dirait-on ? Mais non, les radis sont différents, impossible de les confondre. Alors, une botte entière ! Et me dire que la deuxième est identique à la première, c’est un aveu ! Si la deuxième seule est identique, la première ne l’est pas. Comment y croire ? Vous voyez, c’est n’importe quoi !

2 réflexions sur “10 avril – Madeleine”

  1. Madeleine aime les souvenirs. Les radis évoquent le retour des nouveaux légumes, des nouveaux fruits. Finis les légumes et fruits de conservation, les vielles carottes, les vielles pommes. Vive le goût des premiers radis tortillés dans une pointe sel et accompagnés d’une tartine de pain beurré. Oh beau souvenir qui donne l’eau à la bouche.

  2. François Bailly

    Les premiers radis de l’année, un délice. Une promesse que le renouveau est bien présent, que nous allons repartir d’un bon pied en laissant derrière nous les tracas de l’hiver. Il y a peu nous désespérions de nous en sortir, nous voyions l’avenir en noir. Et puis cette petite racine colorée, fraîche et croquante, accompagnée de pain et de beurre salé, nous revigore. Il nous en faut bien peu pour retrouver l’espoir de jours meilleurs. Notre optimisme à fleur de peau ne demande qu’à surgir au moindre signe.

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