Quel petit zeugme chromé au fond de la cour ?

Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, de George Perec, se termine sur un «Index des fleurs et ornements rhétoriques, et, plus précisément, des métaboles et des parataxes que l’auteur croit avoir identifiées dans le texte qu’on vient de lire. »

On serait donc heureux de trouver là le zeugme, puisqu'on y trouve des choses tout à fait étonnantes, comme logodiarrhée (flux de paroles), barbarolexie (mot formé de deux ou plusieurs mots empruntés à des langues étrangères), berquinade (ouvrage d’un caractère sentimental et un peu enfantin. mytacisme (défaut de prononciation consistant à remplacer les lettres b, m, et p à d'autres lettres.). Perec renvoie Adjonction, Hypozeugme et Mésozeugme à une entrée Zeugme de l'index. Ce qui pose un souci :  l’index s’interrompt brusquement àprès «Psittacismes». Le zeugme, ce mal-aimé, n'y trouve pas sa place.

On en trouve cependant bien dans le texte, comme à l'occasion de la description d'un garçon de café qui "avait un crâne ovoïde, un teint verdâtre et un tablier tirant sur le mauve".

Il convient de lui rendre justice, c'est sûr.

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