Orthographe et poésie

« Le mépris de l’orthographe est le commencement de la Poésie. Seulement, il faut que les fautes soient vraies, naturelles, pas faites exprès ; c’est-à-dire qu’il faudrait désapprendre… Tout de même, écrivons Fourvière sans s. Mais à Marseille j’ai vu sur le même tramway ces deux pancartes juxtaposées : Canebière – Cannebière. On avait le choix ; c’était réconfortant ; jamais je n’ai tant regretté d’avoir laissé mon Kodak à l’hôtel. »

Valéry Larbaud

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