L’ordinateur écrivain, personnage de roman

robot

L’automatisation du processus de création est au coeur d’un des romans de la rentrée littéraire : Ada, d’Antoine Bello. Du coup, un article assez long, et intéressant d’Annabelle Laurent fait un point sur la question de l’intelligence artificielle au service de la création sur le site de 20 minutes.

Bien, ce n’est pas nouveau. En 2004, Philippe Vasset nous livrait un éblouissant premier roman : Exemplaire de démonstration. J’en parlais là, avec des liens vers d’antiques expériences de générations de scénarios. Philippe Vasset revient, après plusieurs autres livres, dans cette rentrée littéraire avec La Légende. Il construit, pas après pas une oeuvre qui fait sens. Et dont je ne me lasse pas.

Et si je fais un billet de cette histoire d’ordinateur-écrivain, c’est pour pauser ici aussi un extrait du Littératron, un roman de Robert Escarpit, publié en 1964 : il y imaginait, déjà, une machine qui préfigure le ScriptGenerator de Vasset et l’ADA d’Antoine Bello. C’était pourtant au tout début de l’informatique. Avant le traitement de texte… Jugez plutôt :

Vous avez d’autres exemples littéraires de ces ordinateurs qui viendraient remplacer les écrivains ? Ce fantasme qui pourrait bien devenir réalité… Après tout, les ordinateurs écrivent bien déjà des articles

Petite question annexe, définira-t-on alors la littérature comme « ce que l’ordinateur ne peut pas écrire » ? Et même si, combien de temps cette définition là pourra-t-elle tenir ?

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