26 novembre – Delphine

Paix, éternité, harmonie entre l’homme et la nature, la terre et le ciel : le bonzaï, c’est le zen et la tranquillité dans un pot de céramique posé auprès de l’évier de la cuisine, non loin de la fenêtre qui s’ouvre du salon sur le jardin balayé par les vents d’automne. Juste ce qu’il me faut pour reprendre mon souffle et poser sur le monde des yeux quelques instants sereins. Tout n’est pas pourri dans un univers où le bonzaï trouve une place. Oh, je sais la torture infligée à la plante et comme le jardinier a soumis la croissance de l’arbre à sa volonté. Un art de patience et de précision, une parfaite cohérence des mouvements répétés par des générations aux savoir-faire qui se transmettent comme autant de secrets sur le sens de la vie. Le bonzaï comme réponse possible à l’absurdité, à la sauvagerie du destin. Le bonzaï comme signe que tout n’est pas perdu.

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