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2 décembre – Sylvère

Les vermicelles au beurre. Je crois qu’il n’y a rien à ajouter. D’autres fois, c’était pour épaissir la soupe de légumes. Mais ce sont bien les vermicelles au beurre qui marquent ma mémoire. Un souvenir d’enfance. Une assiette pleine et fumante et comme c’était difficile à manger, mais si bon. Sans doute que, petit, cela me faisait un dîner. Une assiette de vermicelles, une pomme et au lit. J’en avais assez pour dormir comme une bûche et tenir jusqu’au matin. Je n’avais pas besoin de plus, et pas l’impression de manquer de quoi que ce soit. Alors de quoi se plaignent les enfants d’aujourd’hui que je vois réclamer du fromage et des sauces américaines aux noms improbables sur des pâtes trop larges, trop épaisses, écœurantes et insipides ? Que ne savent-ils la simplicité du vermicelle et qui sont-ils pour le juger sans intérêt…

1 réflexion sur “2 décembre – Sylvère”

  1. Le bouillon de légumes présente un goût savamment orchestré, mais peut manquer de consistance. Le vermicelle apporte une note pâteuse qui bonifie la dégustation. Je ne sais pas l’origIne l’appellation vermicelle. Elle évoque des petits vermisseaux qui gigotent dans le bouillon. Le plat devient plein de vie, il n’est plus possible d’envisager le boire par gorgées, la langue et les dents doivent travailler en douceur et le bon goût s’installe plus longtemps dans la bouche. Prendre du temps, voilà le secret du vermicelle.

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