Parce qu’il m’est donné de dispenser des formations d’écriture et d’editing sur le web, et parce que j’aime les surtitres, et aussi parce qu’il faut partager ce que l’on sait, et puis parce que j’en avais un peu envie, avouons-le, voici une petite vidéo pour vous dire ce que je pense des surtitres et de la façon de les accommoder.
Cette séquence est inspirée d’une partie d’une formation à l’editing pour le web donnée à des journalistes de Paris Match, c’est pour cette raison que les exemples sont tirés du site de ce magazine. N’hésitez pas à me contacter pour une formation.
Considérations techniques
Gérer surtitre et titre pose quelques questions techniques. Si l’on regarde le code des pages d’où sont tirés mes exemples, on s’aperçoit que Paris Match a résolu une partie de la question en gérant deux mises en forme distinctes pour une seule balise H1 (qui délimite la zone du titre en HTML).
Le surtitre bénéficie d’une classe spéciale (opportunément baptisée « surtitre »), et le tour est joué. Idéal pour caser des mots-clefs intéressant le référencement dans le surtitre.
Reste à résoudre la question des métadonnées. Est-ce que seul le titre est repris dans les résultats de Google ? Dans les partages sur Facebook et les autres réseaux sociaux ? Choisit-on une formule « surtitre+titre » ? Auquel cas la question de la longueur du titre se pose de manière forte : l’addition des deux champs peut rapidement donner un résultat un peu long, et pas forcément efficace si le titre suit le surtitre car alors l’information principale risque bien de se retrouver « rejetée » en bout de ligne. Ce n’est pas le plus efficace.
Si l’on choisit de ne reprendre que le titre proprement dit dans les métadonnées, il convient alors, d’un point de vue éditorial, de bien informer les éditeurs du texte des enjeux de ce choix : le titre doit plus que jamais se suffire à lui-même et rester compréhensible en l’absence du surtitre qui n’intervient que dans un second temps pour le lecteur.
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