“Les journalistes ne doivent pas oublier qu’une phrase se compose d’un sujet,
d’un verbe et d’un complément. Ceux qui voudront user d’un adjectif passeront me
voir dans mon bureau. Ceux qui emploieront un adverbe seront foutus à la porte.”
Georges Clémenceau
(Fallait que la note quelque part, ici, c’est aussi bien)
Du même :
"Une phrase française, ça se compose d’un sujet, d’un verbe et d’un complément
direct. Et quand vous aurez besoin d’un complément indirect, venez me trouver."
mouais – c’est comme pour le négatif…
en stage d’écriture, on passe pas mal d’énergie pour apprendre comment ça danse, la langue, et avec quoi – qu’effectivement les adjectifs ça ne qualifie pas grand chose, et que le sfumato des adverbes ça peut facilement bouffer celui qui écrit tout cru
mais jouer de la langue c’est jouer de tous ses outils, toutes ses harmoniques, sinon à quoi bon…
Clémenceau, c’est quand même à ses chefs de bureau, qu’il demandait ça : on ne va pas tous écrire comme des inspecteurs d’impôts?
à part ça, tu as vraiment besoin de toutes ces annonces Google partout sur ta page d’accueil, ça te paye tes vacances au soleil ?
je déconseille fortement le lien suivant :
http://bibliobs.nouvelobs.com/blog/vis-comica/ou-se-cache-le-tueur-de-chanteurs-francais
François> Il y a une chose essentielle dans tout ça : savoir pour qui on écrit. On ne peut discuter qu’à partir de là.
Concernant les pubs Google… Non, je n’en ai pas besoin ici, faudrait peut-être que je leur fasse un sort.
Et merci pour le lien ! 🙂
en accord,bien sûr, Sébastien, tout ça est très clair ! j’intervenais tout à l’heure fac de Genève sur ces différences entre phrase française et phrase allemande, et les libertés concernant l’ordre des mots –
d’autre part, j’avais répercuté lien BibliObs sur groupe Face Book, on sait jamais, des idées de cadeau : l’absurde est salutaire!
c’est amusant car j’avais toujours cru que c’était une phrase de Lazareff. on prête beaucoup de citations à Clémenceau. celle-là n’est pas abusive ?
Et Clemenceau, c’est sans accent.