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15 juin – Lothaire

Il s’agit de mettre un peu de magie dans le quotidien, rien d’autre. Sortir de l’ordinaire, faire briller les yeux des passants, étonner, surprendre. La plupart des gens se contentent des murs gris et du béton, d’une jardinière de plantes vertes, d’une fenêtre sur cour et, une fois l’an, d’un séjour sur une plage bondée de touristes à parasol. Rien de folichon. Alors si je peux semer quelques petits cailloux de bonheur ça et là, si je peux détourner leur regard du morose, je ne vais pas m’en priver. C’est ce qui me rend heureux. Je ne comprends pas qu’on s’asseye dans un coin pour attendre que ça passe, et puis qu’on meurt sans faire pleurer personne. Pas que je veuille qu’on me regrette, mais simplement que la vie soit un peu plus belle tant que je suis là. Je mets de la lumière où je peux, des surprises au coin des rues. Pour que les enfants sourient et que les vieux messieurs se souviennent que tout n’a pas toujours été si triste.

1 réflexion sur “15 juin – Lothaire”

  1. À Dieppe les galets couvrent les plages. Ils sont de toutes formes et de toutes tailles. A la recherche du merveilleux, les dieppois s’asseyent plus ou moins confortablement dessus pour contempler les couchers de soleil. Y aura-t-il le rare rayon vert ? L’air doit être sec, sans trace de brume. Soudain, le soleil rouge disparaît et un éclat vert le remplace. C’est le moment de sortir le galet phosphorescent vert en souvenir du fugace phénomène coloré.

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