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12 février – Felix

La joue lisse, nette, propre, douce, c’est le moins qu’on puisse offrir au reste de l’humanité. Comme une marque de respect : je me suis préparé pour vous rencontrer, je ne me cache pas, je suis là, devant vous, et pour vous. Je hais les hirsutes, les pas nets, les pas civilisés. C’est ça. La joue brillante et propre, c’est un signe de civilisation, et donc de civilité. Je me rase par politesse, par savoir-vivre, par sens de la communauté. C’est ma façon de dire que vous êtes aussi important que moi. Votre poil qui frise, vos moustaches qui dégoulinent, vos rouflaquettes qui se répandent, hurlent à quel point vous vous moquez de moi : je n’ai pas suffisamment d’importance à vos yeux pour que vous fassiez le moindre effort en venant à ma rencontre. Votre bouc dit toute votre animalité et comme vous privilégiez encore la loi du plus fort. Monsieur, je ne vous salue pas.

1 réflexion sur “12 février – Felix”

  1. La mode est aux barbiers. Felix ne revient pas du nombre de ces échoppes qui ont ouvert dans son quartier. Que d’hommes à barbe partout dans le pays. Grises, noires, longues, courtes, taillées en bouc ou en barbiche, une véritable invasion! Encore plus déconcertante quand le poil déserte le front pour le menton. La barbe ne lui va pas à lui. Il le sait d’autant mieux qu’Héloïse vient de lui rappeler sans détour. Erreur de la laisser pousser en période de pandémie. Un rasoir neuf est absolument indispensable, très vite.
    Pourquoi pas ce Mach 3 à tête pivotante ?

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