Les liens du dimanche #2

« De nos jours, le journalisme est une activité qui mène à tout… surtout à sa sortie. C’est le résultat d’une étude sur la carrière des journalistes entrés dans la profession en 1990, 1998 et 2008, menée par une chercheuse de l’Institut français de presse. Carrières courtes, précarité croissante, presse écrite en régression, le journalisme s’atomise dans un contexte marqué par la « diminution de la production de l’information ».  » Pour en savoir plus, c’est ici. Mais, depuis longtemps la fin des journalistes est annoncée

La Commission de réflexion sur l’évolution des programmes du CSA, coprésidée par Françoise Laborde et Francine Mariani-Ducray, a mené une réflexion relative à la période 2008 à 2013 sur la façon dont les jeunes âgés de 13 à 24 ans appréhendent les médias traditionnels. Le rapport met en évidence les taux de couverture des médias tout au long de la journée, mesuré par Médiamétrie,  et souligne les différents «prime-time» de chaque média sur cette cible. Si le matin reste le territoire de la radio et le soir celui de la TV, Internet est omniprésent toute la journée. Les détails ici.

Tim Berners-Lee raconte la naissance d’Internet, et quelques autres choses… « Si vraiment vous voulez une date alors on peut considérer que l’idée est née avec le mémo que j’ai rédigé à l’époque, en mars 1989, et qui était intitulé : « gestion de l’information: une proposition ». Il expliquait comment un système basé sur les liens hypertextes et des ordinateurs connectés entre-eux pouvait aider les chercheurs du Cern à mieux partager leurs informations, et à mieux y accéder. »

Si la publicité en ligne ne sert à rien, que va devenir le web ?

Où l’on en apprend un peu plus sur l’artillerie lourde de TF1 sur les réseaux sociaux

Très intéressant retour d’expérience de formateur à la culture numérique, qui tient réellement compte de la culture numérique  »

« Onédan le questionnement de faut-il le faire », voici ce que j’entends le matin à France-Culture. Voici comment parle l’élite intellectuelle, scientifique de notre pays, lorsque de prestigieux micros se tournent vers elle, comme elle ne parlerait pas même à son chien, en lui versant des croquettes le matin. Et cette langue, propagée par les médias, descend jusqu’aux provinces lointaines, où, jadis, des formules pittoresques et des expressions du cru donnaient encore un tanin, une âcreté au français. » En voilà du coup de gueule !

La vidéo de la semaine ne parle ni de web, ni d’écriture, mais de comment viennent les idées, et de comment expliquer ce qui est compliqué.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Retour en haut