24 janvier – Françoise

Nous nous souvenons d’après-midi pluvieux avec vue sur une mer étale par le bow-window de la villa louée pour l’été à l’embouchure de l’Aber Wrac’h. Nous étions bien, et l’odeur des galettes annonçait une pause gourmande qui nous réchaufferait et nous aiderait à lutter contre l’humidité qu’aucun feu de cheminée n’arrivait complètement à chasser de la maison. C’était l’été, le nord de la Bretagne, et nous nous asseyions sous des plaids pour regarder le temps passer. Nous étions patients, nous sortirions un peu plus tard marcher sur le sentier côtier ; ou le lendemain, il n’y avait aucune urgence. Le sucre dégoulinait un peu sur nos lèvres et nous riions de la douceur des moments partagés. Ce que nous donnerions pour retrouver quelques reflets de cette époque, même affadis.

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