Pas qu’on soit sportif, non, ou peut-être que si, justement, enfin, pas forcément. Ce serait avec l’âge, avec le temps, la déliquescence des membres. On n’en serait pas fier, mais on s’y serait préparé : on aurait, dans la pharmacie domestique l’ensemble des accessoires adéquats. On aurait acheté les soutiens à la bonne taille, sans se voiler la face. Arrive toujours le moment où c’est utile. Le poignet lâcherait sous le poids d’une poêle qu’on aurait pourtant régulièrement jusque-là porté du feu jusqu’à la table. On saurait clairement, à partir de ce jour, qu’il faudrait porter une attention particulière à ses articulations et l’on se féliciterait d’un achat de précaution se révélant judicieux.