J’ai pensé que #227
J'ai pensé que l'on avait plus facilement raison à plusieurs que tout seul, surtout si tout le monde est de mon avis.
J'ai pensé que l'on avait plus facilement raison à plusieurs que tout seul, surtout si tout le monde est de mon avis.
J'ai pensé que la moindre des choses de la part d'un moins que rien, c'était au moins de tenter un truc : essayer quelque chose.
J'ai pensé que quand les corbeaux volent sur le dos, il est temps de sortir la tête du sable. Ce serait dommage de rater ça.
J'ai pensé que ce qui vaut son pesant de cacahuètes vaut aussi souvent son pesant d'or, et que la cacahuète est donc un placement d'avenir.
J'ai pensé que tu aurais pu rendre à son propriétaire la petite cuillère en argent que tu avais dans la bouche en naissant.
J'ai pensé que quelques doubles-clics suffisaient à rendre concrête l'étendue de notre ignorance, mais qu'on pouvait ne pas cliquer en public. Un peu de dignité, tout de même.
J'ai pensé que si chacun s'occupait de ses oignons, on y aurait moins recours, aux gnons.
J'ai pensé que l'ironie était le seul système possible, et qu'il ne fallait pas de système.
J'ai pensé que le livre le plus long serait maintenant celui contenant le titre de chacun des autres livres ; et qu'il ne serait pas le plus mauvais d'entre eux.
J'ai pensé que c'était à force de radiations que nous serions vraisemblablement rayés de la surface de la planète et qu'il ne fallait pas seulement y voir l'expression de l'ironie des étymologistes.