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355 – Aigle

Au pic de l’aigle, la table d’orientation indique la direction du Mont Blanc et celle de Paris. Rien à voir autour que le brouillard qui masque tout.

Et c’est dans la brume qu’on a besoin justement de savoir où se trouvent les choses qu’on ne voit pas.

Dans la poix qu’il faut les indications et les repères, les renseignements, les directions.

Dans le noir qu’on a besoin de lumière.

Mais viennent ceux qui profitent de l’ombre, les pleutres et les lâches, les idiots inutiles, les peureux, les ingrats, les fourbes, les incompétents. On a les noms, pour toujours.

Ils sauvent d’abord leur peau.

Ne pensent à rien que fuir les falaises vers lesquelles ils vous envoient.

Et puis les nuages s’estompent. Ils ont fuit. Ils sont partis.

Si l’on tremble encore et pour toujours, c’est de peur de les croiser un autre jour, n’importe où, par n’importe quel temps. Eux ou un quelconque de leurs semblables. Et qu’une autre falaise s’offre dans une nouvelle nuit.

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