Site icon Sébastien Bailly

178 – A perdre

Dans le silence qui absorbe les cris

Dans les larmes évaporées avant le sol

Dans les tremblements irrépressibles

Dans les étouffements progressifs

Que pourrait-il rester qui vaudrait l’effort

N’avoir plus rien à perdre

Que la démence qui s’immisce jour après jour

Par la béance des entailles

Où se fige le pus

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