Site icon Sébastien Bailly

166 – Tu pourrais croire

Parce que j’écris tu

Parce que je te dis elle

Tu crois qu’il s’agit de toi

Toujours

Mais combien es-tu ?

Le sais-tu ?

Combien est-elle ?

Si tu es le fantôme

Dis « nous » quand tu parles de toi

La somme et la multiplication des ombres

Je dis « vous » quand je leur parle

Vous fûtes si nombreuses et diverses

Elles furent et fusèrent

Tu n’es pas tout à fait réelle

Vous non plus

Je te dis tu en rêve

Où tu changes de visage

Tu es celles qui passèrent

Elle s’est tue

Depuis longtemps

Dans le silence

Qui est tu ?

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