Site icon Sébastien Bailly

Tout ce qu’il faut savoir sur Harry Potter

PotterIl faut bien parler de Harry Potter. Enfin, en ce qui me concerne, c’est assez évident. J’ai découvert les trois premiers tomes au début de l’année 2000. J’étais alors rédacteur en chef d’un mensuel pour les 8-14 ans, et je n’avais alors consacré qu’une petite actu, dans une colonne, à ces bouquins que je trouvais formidables. Le phénomène n’avait pas encore pris toute sa dimension. Aujourd’hui, comme tout le monde, j’en ferais la couverture. Mais je me souviens qu’alors on me regardait bizarrement : un trentenaire qui tombait sous le charme de livres pour adolescents, cela semblait curieux. Au moins, j’avais une excuse professionnelle. Depuis, ils sont nombreux autour de moi à avoir franchi le pas. Jusqu’à lire le sixième tome en anglais.
Ce sixième tome, justement, sort en français le 1er octobre. Dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre, même, car on ne compte plus les librairies qui resteront ouvertes au-delà de minuit pour l’occasion. Je ne reviendrai pas sur le phénomène planétaire, forcément inexplicable, sinon chacun saurait faire la même chose dès demain.
Je suis juste épaté, aujourd’hui, par la prouesse éditoriale de Gallimard.
Le Figaro révélait qu’il aura fallu un mois et demi de travail, à raison de 16h de travail par jour, samedi et dimanche compris, à Jean-François Ménard pour que le tome 6 soit prêt en temps et en heure pour les lecteurs francophones d’Harry Potter.
« Et pour aller plus vite, nous avons demandé à Jean-François Ménard de nous rendre ses traductions par parties, ce qu’il ne faisait pas auparavant ; cela nous a permis de gagner un temps précieux. Il traduisait quinze pages par jour ! », explique Catherine Bon, la responsable éditoriale de Gallimard Jeunesse.
Il faut dire que l’enjeu est de taille : Gallimard a laissé entendre que le "nouveau Harry Potter
représente 10 % du CA et 7 % des ventes
" de son groupe d’édition. Avec un tirage de 2 millions d’exemplaires, on peut comprendre…
Et ce n’est même pas une mauvaise nouvelle pour la forêt : "pour la première fois en France, Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé (tiré à 2 millions d’exemplaires par Gallimard) est imprimé sur papier certifié FSC, label garantissant une gestion durable des ressources forestières.
En juillet dernier, le tome 6 était déjà sorti sur papier 100% recyclé ou en partie FSC dans les pays anglo-saxons (et notamment au Canada, l’éditeur Raincoast étant précurseur dans ce domaine).
D’après les statistiques de Greenpeace, 28 211 arbres ont été sauvés grâce à l’initiative de l’éditeur canadien Raincoast (et 217 475 arbres auraient pu l’être si l’éditeur américain Scholastic avait choisi la filière écologique également).
Greenpeace a même édité une superbe petite animation Flash pour fêter cette publication sur papier recyclé."
Comment je sais tout cela ? En grande partie parce que je lis les actualités de ce site : poudlard.org, qui exerce une veille impressionnante sur le sujet. Je leur ai piqué la photo, au passage…
Une dernière chose, il parait qu’il ne faut absolument pas lire le numéro d’octobre du magazine Lire : les bougres gachent la fête en révélant des secrets du sixième tome ! Attention l’article en question est en ligne. Je vous fais grâce du lien.
Bon, quoi que vous en pensiez, vendredi soir, à minuit, je serai sans doute devant une librairie. Rien que pour voir à quoi ressemble l’événement. Et parce que j’aurai du temps pour lire, dimanche. Ca tombe bien !

Quitter la version mobile