Site icon Sébastien Bailly

Petit carnet

CarnetL’écrivain se reconnait souvent à un petit détail de rien du tout, non, pas la chemise ouverte ou la mèche de cheveux rebelles, ces indices ne suffisent pas à déterminer que vous avez affaire à un écrivain. Il peut s’agir d’un chanteur d’une étoile académie quelconque.
Ce petit détail, c’est le carnet, et le stylo qu’il a dans sa poche et qui lui servent à noter ses idées comme elles viennent, où qu’il soit, et quoi qu’il se passe. Deux accessoires indispensables, comme tous les vrais accessoires.
L’écrivain sort son carnet de temps à autres, et ce n’est généralement pas pour noter un numéro de téléphone ou la liste des courses au supermarché.
A l’heure des nouvelles technologies (ca fait plus de 10 ans que j’écris "nouvelles technologies", ca finit par faire longtemps pour quelque chose de nouveau, mais bon), on pourrait s’attendre à ce que l’écrivain soit armé d’un organiseur dernier cri, d’un Palm, d’un dictaphone numérique… Un bidule qui lui permettra peut-être de copier coller, voir synchroniser ses pensées du jour avec son livre en cours. Un machin qui, d’ici quelques années se branchera directement sur son cerveau puis sur une banque de données accessible par livre électronique.
Cela doit exister. Mais ces technologies n’en finissent pas de se présenter comme nouvelles, et c’est parfois avec les anciennes qu’on obtient les meilleurs résultats, quoi qu’en disent les attachés de presse, les gourous, les professeurs de marketing… La preuve ? Internet permet aujourd’hui d’imprimer son carnet. Présentation des pages selon votre volonté, pliage, et, on peut le dire, c’est dans la poche.
Voilà, le petit carnet où noter ses idées est là, et bien là. Facile.
Simple et efficace, même.
Si vous voulez un petit carnet bien à vous, c’est par là. Le romancier en fera bon usage, tout comme le poète ou le philosophe. Et peut-être même le blogueur, qui remettra ses notes en ordre le soir, pour mieux les publier en ligne.

Merci AEIOU.

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