Egos surdimensionnés, crises d’angoisse ou de jalousie, petits travers et défauts monumentaux : la figure de l’écrivain est détaillée en petits morceaux, qu’il soit jeunesse ou à succès, du dimanche ou inspiré. Les dialogues courtois entre écrivains qui se jalousent, se détestent ou cherchent à s’en mettre plein la vue sont particulièrement bien sentis. Quelques personnages récurrents viennent à leur secours : un privé très années 50, un médecin et son assistante infirmière. Hilarante lorsqu’elle tente de soigner les écrivains de la maladie du cliché. Car ce qui caractérise l’écrivain c’est qu’il a des problèmes.
Pas un seul heureux de son sort. Mais des êtres fragiles envers lesquels Posy Simmonds a une vraie sympathie. Et, au final, toute ironie bue, le lecteur également.
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