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Bien écrire sur le Web

Plus ça va, moins ça va… Le titre de mon bouquin, par exemple : "Bien écrire pour le Web". Comme si on écrivait pour le web, et non pour ses lecteurs. On écrit sur le Web, dans le Web, mais "pour le Web" ?
La question est loin d’être anodine. Ecrire pour le Web c’est, avant tout, écrire pour être référencé par les moteurs de recherche. Ecrire pour ses lecteurs, ce n’est pas la même chose. C’est mettre toutes les chances de son côté pour que le lecteur comprenne ce qu’on veut qu’il comprenne de ce qu’il lit et/ou qu’il prenne plaisir à sa lecture.
Ecrire pour son lecteur doit, toujours, rester le premier objectif. Restent sur le Web les contraintes propres au référencement, des contraintes dont on doit impérativement tenir compte dans le cadre professionnel. Et là, c’est une autre paire de manches, et une liste de contraintes pas forcément sympathiques : mots clés dans un titre informatif, reprise des mots clés dans le début de l’article, plus quelques mots clés à la fin de l’article. Si possible les mêmes, avec le taux de répétition qui va bien. On y ajoute des intitulés de liens hypertextes bourrés eux aussi des bons mots clés…
Finies les joies de la synonymie, fini les accroches alambiquées et les développements obscurs qui attisent la curiosité. On n’est pas là pour rigoler.
Je ne sais pas pour vous, mais, moi, j’aime bien les contraintes. En formation, je prends toujours l’exemple d’une des formes littéraires les plus formatées : le sonnet. C’et carré, un sonnet, c’est, presque, sans surprise. Quatorze alexandrins, les règles de la versification… C’est de la matière dure. Et cela n’a pas nuit à la créativité, bien au contraire.
Pour l’écriture pour et sur le Web, c’est pareil. Moins poétique, souvent, dans les thèmes abordés, mais il n’y a pas de raison qu’un professionnel ne s’en sorte pas. Donc, on fait avec les mots clés. Et, ensuite, on fait bien ce qu’on veut… A quelques autres contraintes près… 😉
(Tiens, il n’y a pas les mots clés "rédaction web" dans cette note… Voilà qui est réparé)

Merci à François, dont ce billet m’a lancé dans l’écriture de celui-ci.

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