Site icon Sébastien Bailly

22 mars – Léa

Il n’y a pas d’âge pour rester jeune. Enfin, c’est ce que je croyais. Je prends 35 ans cette année. Le moment où les questions commencent à se poser : c’est mathématique, du jour au lendemain, je passe aux soins intensifs. Anti-âge. Anti-âge. Parce que c’est une maladie, l’âge : c’est écrit sur les emballages. Une maladie qu’on soigne, et qu’il faut soigner tôt. En mode préventif, si tu veux avoir une chance de garder une chance. Et puis, je comprends le principe : mieux vaut réduire les rides avant qu’elles apparaissent vraiment. En tout cas, il semble logique que les produits aient l’effet optimal avant que la vieillesse s’installe. À 45 ans, trop tard. Il n’y a plus rien à faire : si on n’a pas pris soin de soi, c’est pomme ridée et cernes inamovibles. Joues cireuses et pattes d’oie. Bienvenue en enfer. Pas de ça pour moi. Je veux mon teint de pêche et ma douceur naturelle. Être exigeante est la moindre des choses.

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