Site icon Sébastien Bailly

1er avril – Valeria

Du gras, du sucre. L’onctuosité et le craquant. La finesse et la lourdeur. Une forme, disons-le, d’accomplissement et ce qui s’approche le plus, à la fin du repas, d’une bouchée de paradis. Pistaches, noisettes, amandes ou noix ? C’est selon. Selon la tradition, l’histoire, les coutumes ancestrales, et la région de l’ancien empire ottoman d’où l’on vient. Dans tous les cas, c’est l’histoire du monde qui vous fond dans la bouche et la nature éternelle qui dégouline sur votre menton dans le filet de miel qui s’échappe du feuilletage. Au coucher du soleil, c’est encore un peu de la chaleur du jour qui perdure lorsque l’on rompt le jeûne. J’ai appris de ma mère, et ma mère de ma mère, et elle-même de sa mère, la confection des baklawas. Mais soyons franches : on n’a pas toujours le temps pour ça, et une barquette en polystyrène fait bien l’affaire. On l’ouvrira demain soir.

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