Pourquoi je teste Yers

yersLorsqu’on me connait un peu, on sait mon peu d’appétence pour les discours marketing, les promesses d’argent facile, et la  consommation comme objectif de vie. Raisons suffisantes pour qu’a priori j’évite de mettre les doigts dans un projet comme Yers. Et pourtant…

Yers est un système qui permet de gagner de l’argent sur les achats de ses filleuls. Il faut parrainer des gens, qui eux-mêmes parrainent d’autres gens, et l’on gagne ainsi sur les achats de cinq générations de filleuls (qui comprend 4 filleuls). C’est un brin compliqué à expliquer, d’autant que seuls les filleuls qui achètent un bundle de services à minimum 25 € par mois peuvent eux-mêmes parrainer, ce qui semble remboursé dès qu’on a une vingtaine de filleuls.

Bien. Ce n’est pas de la vente pyramidale, mais du marketing relationnel qui s’appuie sur un truc qui marche bien depuis des années sur le web : l’affiliation. Toutes les grandes marques en proposent à leurs partenaires : c’est l’équivalent dans le monde réel de la prime d’apporteur d’affaires. Ici, avec le marketing relationnel, la prime est répartie entre filleuls et parrains. Très bien, après tout, c’est une sorte de rémunération du bouche à oreilles.

De quoi y aller ? Pas suffisant pour moi, non. Mais je sais que les fondateurs ont déjà un gros succès à leur actif : IAD, le marketing relationnel adapté à l’immobilier, et ça marche fort depuis 10 ans. Donc regardons ce qu’ils ont à proposer.

Ce ne sont pas de grands communicants, mais ils connaissent leur affaire, et, surtout, ils défendent une vision. C’est la moindre des choses dans l’univers des start-up, mais là, ils ont un levier qui pourrait faire marcher le truc : l’argent.

Dans leur vision, ils vont mieux rémunérer ceux qui choisissent une consommation éthique et responsable. Ce n’est pas encore visible : le service se lance juste, mais c’est ce qu’il veulent : plus vous consommez éthique et responsable, plus vous aller gagner d’argent sur vos achats… Pour l’instant c’est une promesse, mais ça, ça me donne envie de voir comment ça va se passer.

Ah, autre chose, et là aussi je suis curieux de voir ce que ça va donner : les fondateurs de Yers vont permettre de choisir de commercialiser, ou pas, ses données personnelles. La vision est là : rendre le contrôle au consommateur sur ses données. C’est un beau discours, et là aussi, j’ai envie de voir de l’intérieur comment ils vont s’y prendre.

Alors, oui, je suis de l’aventure Yers. Ça va peut-être me faire gagner un peu d’argent. Cela va me permettre de voir aussi s’ils arrivent à quelque chose en terme de consommation éthique et responsable, et puis de savoir, toujours parce que je suis dedans, comment ils vont gérer cette histoire de données personnelles.

Parce qu’ils parlent aux gens d’argent, d’abord, ils ont peut-être une chance de réussir là où le simple appel à la responsabilité et à l’intelligence à peu de chance de porter ses fruits. En tout cas, je veux voir.

Vous aussi ? Cliquez simplement sur ce lien et testez, gratuitement et sans engagement le service.

De mon côté, je ferai le point, et si dans six mois ou un an je sens que tout cela était des promesses en l’air, je vous le dirai, et je quitterai Yers. Puisque le système permet d’en sortir quand on veut, sans comptes à rendre. En attendant, je vous raconte un peu mes aventures ici.

yers explain

2 réflexions sur “Pourquoi je teste Yers”

  1. Bonjour Sébastien, j’avoue être un peu surpris pas ton billet (allez je tutoie depuis le temps que je lis l’homme et en plus c’est lundi).
    Cette plateforme est en fait du MLM avec oui les possibilités du tracking qui permettent de faire de l’affiliation. Jusqu’ici rien de neuf.
    Du coup je me demande ce qui a retenu ton attention parce que je ne te vois pas courir après les supers tera bons plans pour avoir cette marinière tellement si bien rayée.
    J’envoie un mail

    1. Allez, j’avoue, ça m’a surpris moi-même (et je conçois que ça surprenne qui me connait un peu). Mais je vois dans ce projet des développements qui me semblent intéressant à suivre de près. Du coup, ça retient mon attention parce que si les fondateurs vont au bout de leur projet, ça peut amener des changements de modes de consommation, voire de rapport de force marque/ consommateur ou enseigne/consommateur. Ca va peut-être prendre un peu de temps à émerger, mais c’est là, sous-jacent… (je réponds à ton mail)

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