19 novembre – Tanguy

Luxe, noblesse et délicatesse : pourquoi me priver du confort ? J’aime qu’on s’occupe de moi, et je sais que je ne suis pas le seul. Je m’en donne les moyens, c’est toute la différence. Que la table soit mise, le linge repassé, le lit fait, et que rien ne vienne troubler mon bonheur. N’est-ce pas ce à quoi vous aspirez, vous aussi ? Et de quel droit irai-je désespérer ma mère en quittant le cocon qu’elle a si patiemment construit pour moi ? Je lui dois bien ça. Mon attention et ma présence. Elle me choie, elle prend soin de moi. Et mon père n’est pas malheureux de me savoir dans la pièce voisine. Il n’aurait qu’à m’appeler s’il avait besoin, et je pourrais l’aider. Il s’en abstient et je reste dans ma chambre. Je partage les repas. Je ne sors que rarement. Il faut savoir profiter de ses parents.

1 réflexion sur “19 novembre – Tanguy”

  1. Les homards et les tourteaux ont colonisé les enrochements de la centrale nucléaire de Penly. C’est une nouveauté sur notre littoral et je n’ai pas entendu de problème lié à leur consommation. Pourquoi pas les cuisiner, mais comment obtenir un goût de noblesse ? La noblesse évoque une tradition reposant sur des racines profondes. Ni le homard ni le tourteau n’a de racine. Ils ont des pinces. Avoir l’air pincé, voilà le secret de la noblesse. Goûtons du bout des lèvres et ne laissons aucune sensation transparaître.

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