13 janvier – Rémi

La viande, je la mange saignante. Ou bleue. Je ne sais pas pourquoi on dit bleue alors qu’elle est rouge. Quand je n’ai pas de bleu, je mets du rouge. C’est de Picasso, je crois. Un gars qui devait aimer la viande. Et le poivre. Je me demande si Picasso achetait sa peinture en promo. 18% de réduction sur le bleu ? Et hop, une période entière à peindre en monochrome. L’histoire de la peinture se joue à peu de choses quand même. Restent les promos, et les problèmes de calcul que ça pose si vous en prenez deux, et trois au carré moins 18%, est-ce que l’addition est moins salée ? C’est tout ça que je me demande, et je calcule le prix au kilo, et je retiens la date après laquelle il ne sera plus la peine de chercher la viande en rayon. Reste qu’ils sont petits les steaks. J’aime la viande. Je mangerai les deux. Mais du coup, c’est plus cher, non ?

2 réflexions sur “13 janvier – Rémi”

  1. François a aussi eu sa période bleue. Je n’ai pas gardé de traces mais j’ai le vague souvenir d’un homme décharné avec une dominante bleue.

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